Elle porte en son sein d’honorables dessins.
Semblables à des mots de lettres d’amour inachevées où elle puise, ouvre avec délices les fenêtres des Immenses, offre les affres et les beautés des noirs, des vides et des blancs, quelques lueurs, insoupçonnables refuges au milieu du rien mais au cœur de tout : De vastes plaines verdoyantes, de luxuriantes arborescences à perte de vue, de boueuses étendues de varechs ou de mousses, de fulgurantes tempêtes et de doux embruns, des souvenirs de grands espaces d’ailleurs, des ciels, et les plus mystérieuses humaines fragilités, pour, si ce n’est comprendre, du moins toujours surprendre et aimer. Éperdument.
Elle porte en son sein d’honorables desseins.
Gilles Piqué
Encre, collage sur papier de riz marouflé sur bois de peuplier
160 cm x 80 cm
Encre, plume, sur papier de riz marouflé
sur carton
140 cm x 70 cm
Encre, collage, sur papier de riz marouflé
sur carton
140 cm x 70 cm
Et un mail aux mots très touchants envoyé par un visiteur :
Bonjour,
J'ai voulu laisser un message sur le livre d'or aux Carmes
mais je me suis aperçu que d'aucuns poètes avaient laissé quelques jolis mots.
Et c'est drôle parce qu'il y avait des résonnances.
Bon. C'était il y a quelques jours déjà. Et j'ai aimé votre travail.
Mais parler de travail est tellement futile lorsqu'il s'agit de matières, d'eau et de lumières.
Et loin devant,
Et c'étaient de longues plages
m'a dit Mathéo
je ne comprends pas, disait-il
je ne sais que voir
je ne comprends pas
mais tu sais papa cela me fait penser à ces plages
comme sur le bassin lorsque nous sommes allés marcher
à marée basse.
Voir le large qui s'élargit
voir la distance prendre le large.
Voir et entendre
dans les herbes au ras du sol
quelques raies de lumières
en dièse ou en bémol.
Calligraphier le sel
le sel et le désir s'écriraient-ils de la même manière.
Quelques chansons marines en allées
et quelques meurtrières
dans ces châteaux de sable
dans ces châteaux de vent.
Quelques couples
un enfant peut-être
par où regarder le monde
par où regarder l'océan
qui là-bas
s'en reviendra
bientôt ramènera
la vie sur terre.
Lionel Perret
Bien à vous,
Lionel
C'est aussi et surtout pour ces échanges qu'un(e) artiste créé.
Merci.
Cathy Schein
Lampes, fer forgé et papier de riz
Encre, collage, sur papier de riz marouflé
sur carton
70 cm x 35 cm
Et un mail aux mots très touchants envoyé par un visiteur :
Bonjour,
J'ai voulu laisser un message sur le livre d'or aux Carmes mais je me suis aperçu que d'aucuns poètes avaient laissé quelques jolis mots.
Et c'est drôle parce qu'il y avait des résonnances.
Bon. C'était il y a quelques jours déjà. Et j'ai aimé votre travail.
Mais parler de travail est tellement futile lorsqu'il s'agit de matières, d'eau et de lumières.
Et loin devant,
Et c'étaient de longues plages
m'a dit Mathéo
je ne comprends pas, disait-il
je ne sais que voir
je ne comprends pas
mais tu sais papa cela me fait penser à ces plages
comme sur le bassin lorsque nous sommes allés marcher
à marée basse.
Voir le large qui s'élargit
voir la distance prendre le large.
Voir et entendre
dans les herbes au ras du sol
quelques raies de lumières
en dièse ou en bémol.
Calligraphier le sel
le sel et le désir s'écriraient-ils de la même manière.
Quelques chansons marines en allées
et quelques meurtrières
dans ces châteaux de sable
dans ces châteaux de vent.
Quelques couples
un enfant peut-être
par où regarder le monde
par où regarder l'océan
qui là-bas
s'en reviendra
bientôt ramènera
la vie sur terre.
Lionel Perret
Bien à vous,
Lionel
C'est aussi et surtout pour ces échanges qu'un(e) artiste créé.
Merci.
